Dans l’équipe de votre magazine Youngtimers : Laurent Berreterot

Août 9, 2021 | À la une, Actus, L'équipe, La fabrique de Young

Votre magazine Youngtimers, c’est une équipe passionnée qui vous propose chaque mois des essais et reportages 100% inédits. Alors, on a pensé qu’il serait intéressant de vous les présenter, que vous puissiez mettre un visage et mieux connaître celles et ceux qui alimentent le magazine Youngtimers avec passion. Nous vous proposons l’interview d’un journaliste, rédacteur, photographe, graphiste, qui travaille à la production du mag Youngtimers.

Cette fois-ci, c’est au tour de Laurent Berreterot, journaliste essayeur pour le magazine et auteur de la série “Un jour, une voiture” en ligne sur youngtimers.fr, de se présenter…

La question Tweet : Laurent, présente-toi en 240 caractères

Mon premier est un historien-né, friand de recherche documentaire et de témoignages d’ « anciens ». Mon second est un plumitif dans l’âme, éduqué très jeune par la verve d’André Costa au fil des pages de l’Auto-journal. Mon troisième est un grand enfant dont le prix des jouets ne cesse d’augmenter avec l’âge.

Depuis quand travailles-tu pour le magazine Youngtimers ?

Depuis l’été 2018. L’aventure a débuté à Mulhouse avec l’essai de l’Aston Martin Lagonda. L’accomplissement d’un vieux rêve pour moi !

Quel est ton job pour le magazine ?

En amont, trouver de nouveaux sujets, que le rédac’chef me fait la confiance de presque toujours valider, puis contacter les propriétaires des voitures à essayer, organiser les sessions photos avec Denis Meunier, tester les autos avant d’écrire les articles en moins de 7 ou 9000 signes. Une limite que j’ai du mal à respecter ! Je tiens aussi la rubrique historico-culturelle « Génération » ainsi que la série « un jour, une voiture » sur le site Youngtimers.fr.

Quel est ton parcours pro ?

J’ai fait mon premier papier en 2001 pour Fabien Sabatès et Citropolis lorsque j’étais encore étudiant en Histoire. Il s’agissait d’une rétrospective intitulée « de la C6 à la C6 ». Si on m’avait dit à l’époque que j’en posséderai une un jour ! Un peu refroidi par la précarité du pigiste et le formatage pratiqué dans les écoles de journalisme, je me suis plutôt orienté vers les métiers de l’éducation et les concours de catégorie A, mais chassez le naturel, il revient au galop. Dans les années 2010, après m’être amusé d’un blog « jamais content », j’ai commencé à faire des essais « sérieux » et des articles de fond pour un site Web dédié à l’automobile et à la culture pop, le Blenheim Gang. Une « pépinière » d’où sortent les actuels rédac’chefs d’Octane et Evo France… Et puis, j’ai rencontré Thierry Astier et François Xavier…

Niveau bagnole, tu roules en quoi ?

Ça change tout le temps avec les essais pour le magazine, mais j’ai quand même une petite collection personnelle. Tout a commencé en 2012 avec une CX 25 GTI Turbo 2 en configuration « Grace Jones », achetée un peu par hasard alors que je convoitais plutôt une 2400 GTI. Je me suis intéressé ensuite à son équivalent moderne, la C6 via le club dédié. En 2016, j’ai fini par en acquérir une, la même ou presque que celle de l’Elysée, blindage mis à part ! Entre-temps, j’ai aussi acquis une 406 Coupé V6 du même bleu Riviera que la diva du Mondial 1996. Sans compter la 305 GL de mon père qui sort de restauration (voir Youngtimers n°119) et ma 205 GR d’étudiant qui attend la sienne. La prochaine devrait être italienne car il me faut un V6 Busso avant la fin du monde. Mais j’aime aussi beaucoup les anglaises…

Si tu dois composer un garage de rêve de trois véhicules, tu mets quoi dedans ?

Là aussi, ça change tout le temps, mais trois seulement, c’est impossible ! Spontanément, je citerai l’Aston Martin Lagonda pour son design extraordinaire, la BB, que je considère comme l’une des trois plus belles Ferrari, la Lamborghini Espada, un chef d’œuvre des années Bertone-Gandini, et la Rolls-Royce Corniche coupé pour sa rareté et sa prestance sur la route. Je vous fais grâce des Citroën SM, Maserati Khamsin, Alfa GTV6 et autres Bristol Blenheim !

Ta Citroën C6, ça représente quoi pour toi ?

La dernière limousine française et la dernière grande « Hydroën », ça parle forcément au passionné d’Histoire. En amateur de design, j’apprécie aussi ses clins d’œil à la CX, à la DS et à l’Art Déco avec ses formes arquées évoquant les autos de Gabriel Voisin. J’aimerais me garer sous la Villa Savoye avec une C6 à roues arrière carénées et « cocotte » en bout de capot. Il y a moins compliqué comme lubie…

Une anecdote automobile à nous raconter ?

Pour essayer l’Aston Martin Lagonda, il a fallu la sortir du musée Schlumpf où elle est exposée. Ceci fait, son propriétaire l’a faite passer au contrôle technique car elle n’avait pas roulé depuis un moment. Le contrôleur était sidéré de voir arriver pareil objet de science (sans) fiction entre deux autos ordinaires ! L’essai et les prises de vues terminés, nous l’avons ramenée dans le musée. Il y avait toujours des visiteurs et eux aussi ont complètement halluciné !

Des projets pour le futur ? Les prochains sujets « Un jour une voiture ? »

Avant la fin du monde, il me reste plein de voitures méconnues à faire (re)découvrir aux lecteurs. J’ai aussi envie de faire du « oldtimer » et puis, mon premier livre est attendu en 2022. Ce ne devrait pas être le dernier. Quant à la série « un jour, une voiture », elle vit en fonction du contenu du magazine et de mes lubies du moment…

2 Commentaires

  1. Niccolò

    Et bien, j’aime exactement les voitures dont vous rêvez, Blenheim comprise!
    J’hallucine un peu, mais que c’est bon de condiviser une passion!
    Banne chance, cordialement.

    Réponse
  2. Nicrob

    Je viens de lire l’excellent “La Peugeot 305 de mon père” de Laurent Berreterot avec en couverture la même 305 série 1 “ivoire” que celle de mon père.

    C’est à ma connaissance le premier livre consacré à la 305. J’attendais cela depuis longtemps.

    Fort bien documenté et illustré, avec des témoignages de personnages-clé, ce livre m’a appris encore beaucoup de choses, sur un modèle que je connaissais déjà bien, pour en avoir eu ou possédé presque une dizaine, de la “base” au GPL à carburant unique, à la “GT” 1.9 de 1986, en passant par une diesel série 1 (eh oui !), une GR 1.5 ou un break automatique, et bien sur la “GR” ivoire de 1979 de mon père.

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *